Djeeb le Chanceur
Décidément, la fantasy "classique" me laisse de marbre.
Pourquoi m'acharner à essayer d'en lire, alors? Mais... parce que! Parce que chaque fois arrive dans mes mains un roman qui me semble prometteur, auquel j'ai envie de donner sa chance. Parce que la série des Salauds gentilhommesest une pure merveille, aussi fantasy soit-elle, et ça, je ne l'aurais pas su sans la lire.
Ceci dit, Djeeb le Chanceur est un texte plein de qualité. Auxquelles, je ne suis pas sensible, c'est tout...
L'histoire début avec l'arrivée de Djeeb dans la cité d'Ambéliane, ville farouchement gardée par ses habitants et ses lois et naturellement protégée par la mer et de dangereux récifs. Dès les premières pages, le personnage est posé: Djeeb cherche à se faire pour un autre et fera partie de ces personnages mystérieux aux multiples talents, qui attirent la sympathie du lecteur. Le navire qu'il dirige suite à des circonstances peu orthodoxes accoste, et Djeeb échappe de peu aux lois locales pour aller se réfugier dans une taverne où se révèlent ses talents de bateleurs, talents qui l'entraînent rapidement chez un notable de la ville où les ennuis continuent, pour grossir et trouver leur solution grâce aux innombrables ressources de Djeeb.
De l'aventure, des rebondissements, du frisson, l'amoûûûr, de l'humour, les ingrédients habituels, pas trop mal dosés sous une plume souvent poétique.
Car s'il y a une chose qui m'a permis de terminer ce roman, c'est bien celle-là: l'histoire ne m'a pas absolument pas emballée, mais Laurent Gidon écrit bien. Si, si. Il sait choisir ses mots, a des phrases très belles. Hélas gâchées par des coquilles à vomir! J'ai déjà vu beaucoup mieux relu chez Mnemos! Ok, c'est une autre histoire, mais quand les mots sont beaux et bien mariés, j'aime quand ils sont, aussi, correctement écrits.
Bref. Si vous aimez beaucoup, beaucoup la fantasy comme on la connaît avec-un-héros-bien-sympa-aux-aventures-pleines-de-rebondissements, Djeeb le Chanceur vaut le coup d'oeil. Mais si comme moi vous appréciez un peu d'innovation narrative... lisez Les Mensonges de Locke Lamora!
Pourquoi m'acharner à essayer d'en lire, alors? Mais... parce que! Parce que chaque fois arrive dans mes mains un roman qui me semble prometteur, auquel j'ai envie de donner sa chance. Parce que la série des Salauds gentilhommesest une pure merveille, aussi fantasy soit-elle, et ça, je ne l'aurais pas su sans la lire.
Ceci dit, Djeeb le Chanceur est un texte plein de qualité. Auxquelles, je ne suis pas sensible, c'est tout...
L'histoire début avec l'arrivée de Djeeb dans la cité d'Ambéliane, ville farouchement gardée par ses habitants et ses lois et naturellement protégée par la mer et de dangereux récifs. Dès les premières pages, le personnage est posé: Djeeb cherche à se faire pour un autre et fera partie de ces personnages mystérieux aux multiples talents, qui attirent la sympathie du lecteur. Le navire qu'il dirige suite à des circonstances peu orthodoxes accoste, et Djeeb échappe de peu aux lois locales pour aller se réfugier dans une taverne où se révèlent ses talents de bateleurs, talents qui l'entraînent rapidement chez un notable de la ville où les ennuis continuent, pour grossir et trouver leur solution grâce aux innombrables ressources de Djeeb.
De l'aventure, des rebondissements, du frisson, l'amoûûûr, de l'humour, les ingrédients habituels, pas trop mal dosés sous une plume souvent poétique.
Car s'il y a une chose qui m'a permis de terminer ce roman, c'est bien celle-là: l'histoire ne m'a pas absolument pas emballée, mais Laurent Gidon écrit bien. Si, si. Il sait choisir ses mots, a des phrases très belles. Hélas gâchées par des coquilles à vomir! J'ai déjà vu beaucoup mieux relu chez Mnemos! Ok, c'est une autre histoire, mais quand les mots sont beaux et bien mariés, j'aime quand ils sont, aussi, correctement écrits.
Bref. Si vous aimez beaucoup, beaucoup la fantasy comme on la connaît avec-un-héros-bien-sympa-aux-aventures-pleines-de-rebondissements, Djeeb le Chanceur vaut le coup d'oeil. Mais si comme moi vous appréciez un peu d'innovation narrative... lisez Les Mensonges de Locke Lamora!
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