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  Journalsemilitteraire

Umbrella Academy (Steve Blackman)

13 Mars 2019 , Rédigé par Angua Publié dans #SFF, #Un journal semi-littéraire, #WTF ?, #ciné-séries

Ah, une bonne grosse série foutraque comme je les aime !

J'aime le n'importe quoi, qu'on se le dise, mais pas quand c'est fait n'importe comment. Et je me suis régalée avec Umbrella Academy.
 

Hazel et Cha Cha, méchants très méchants. La plupart du temps.

Hazel et Cha Cha, méchants très méchants. La plupart du temps.

Le pitch ? Au même moment, des femmes qui n'étaient pas enceintes mettent au monde des enfants. Reginald Hargreeves, homme richissime dont on ignore à peu près tout, en achète  adopte 7 pour les élever et développe leurs pouvoirs. Il fonde l'Umbrella Academy, équipe de super héros privés d'enfance qui quittent chacun leur tour la famille faute d'y trouver leur compte, et se réunissent à la mort du patriarche. Mort, pourquoi, comment ? Autant de questions qu'ils ont à peine le temps de se poser pour cause de fin du monde imminente.

Réunion de famille. Le vieux est mort ? OK, mais on a fin du monde, la semaine prochaine.

Réunion de famille. Le vieux est mort ? OK, mais on a fin du monde, la semaine prochaine.

Ils sont névrosés, instables, et aux prises avec une mystérieuses Commission qui régule les événements temporels. Chaque épisode est un déferlement de couleurs, de rebondissements qui se prennent parfois au sérieux, la musique est grandiose, et on pardonne facilement les situations qu'on voit venir gros une maison (au hasard, le personnage fragile sans pouvoir, ou la lutte pour empêcher la fin du monde quand on en connait les circonstances... petite déception que d'avoir commencé par me dire "oh, pourvu que ce ne soit pas..." pour conclure par "Ah, en fait, si. Zut.")

Il y a des scènes d'anthologie, dans le clin d’œil comme dans ce qu'elles deviendront. Et retrouver Robert Sheehan (m'enfin, le Nathan de Misfits !) dans ce rôle de drogué-névrosé-hanté-amoureux a fait ma joie. D'autant plus quand je me suis souvenue de ce qui faisait le pouvoir de Nathan, déjà à l'époque.

Klaus. La classe pour les funérailles de papa.

Klaus. La classe pour les funérailles de papa.

Si Aidan Gallagher est grandiose, et peut-être même meilleur dans son rôle d'homme de 58 ans coincé dans le corps d'un ado (en costume d'écolier anglais), j'ai une affection particulière pour Klaus, le personnage incarné par Sheehan. De tous, il est à la fois le plus paumé et le plus intéressant. Victime d'un pouvoir qu'il ne supporte pas, à savoir voir et entendre les morts, il est hanté par leur frère disparu; seul esprit à résister aux drogues avec lesquelles Klaus essaie de s'anesthésier. Grands moments d'humour noir en sa présence, mais aussi des scènes touchantes (et je ne suis pas du genre à me laisser émouvoir), avec un revirement peut-être bien rapide dans son rôle, mais... il reste tellement bon qu'on lui pardonne.

Bref, Umbrella Academy, c'est bien.

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