Mission Basilic - Honor Harrington, tome 1 (David Weber)
Souvent, pour ne pas dire quotidiennement, j'ai l'impression de n'avoir rien lu en matière de SF. Du coup, me donner l'illusion de pallier une énorme lacune est un sentiment
récurrent quand je ne lis pas une franche nouveauté!
Au début des dernières vacances, je suis entrée dans une nouvelle librairie pour m'acheter un livre, évènement rarissime s'il en est, et ce fut Mission Basilic, au sujet duquel j'avais lu nombreuses éloges et quelques blâmes, mais un bouquin qui me donnait l'impression, encore, une fois, d'être vraiment la dernière inculte et qu'il me fallait donc lire dans la plus extrême urgence!
Honor Harrington, donc, vient d'être promue capitaine de vaisseau, et suite à de fourbes manoeuvres politiques, et utilisée comme fusible et envoyée au fin fond de la galaxie assurer la sécurité autour de la planète Méduse. Un poste a priori sans grand intérêt, mais qui, vu de près, s'avère une vaste impossibilité pour qui veut mener à bien sa mission.
Heureusement, Honor, n'est pas femme à se laisser abattre, malgré les regards hostiles lancés par son équipage et l'inexplicable mutisme de son second, pourtant professionnel sous d'autres juridictions, et, forte d'une maxime très la mode de nos jours, fait travailler plus pour... pour faire son boulot en épuisant les troupes.
Et elle s'en sort brillamment, tirant le meilleur de chacun, au point d'obtenir rapidement des résultats qui font parler d'elle dans les plus hautes sphères, cela malgré un certain nombre d'étrangetés observées chez les autochtones de la planète, habituellement plutôt paisibles...
Soyons honnête, il s'agit d'un excellent roman d'aventures, et d'une peinture des voyages stellaires et des batailles spatiales qui fait rêver par son réalisme (si, si, le réalisme peut faire rêver). Objectivement, j'ai trouvé de roman plutôt bon, malgré...
Malgré.
Malgré le suintement de bons sentiments et de valeurs américaines qui inonde chaque page. Au final, nombre de passages m'ont agacée au plus haut point. Honor est un personnage froid, purement professionnel, sans existence aucun en dehors d'un épisode de son passé évoqué lors de son arrivée à proximité de Méduse, et même son étrange chat sylvestre ne parvient à lui donner une réelle humanité. Et pour tout vous avouer... j'ai eu l'impression de lire un film de guerre américain tels que je les exècre, où une entité militaire agit aveuglément au nom du devoir, toujours manipulé par de sombres intérêts politiques ou financiers... Je sais que la réalité est ainsi faite. C'est sans doute pour cela que cette vision des choses me gêne autant, je lis aussi pour rêver...
Au début des dernières vacances, je suis entrée dans une nouvelle librairie pour m'acheter un livre, évènement rarissime s'il en est, et ce fut Mission Basilic, au sujet duquel j'avais lu nombreuses éloges et quelques blâmes, mais un bouquin qui me donnait l'impression, encore, une fois, d'être vraiment la dernière inculte et qu'il me fallait donc lire dans la plus extrême urgence!
Honor Harrington, donc, vient d'être promue capitaine de vaisseau, et suite à de fourbes manoeuvres politiques, et utilisée comme fusible et envoyée au fin fond de la galaxie assurer la sécurité autour de la planète Méduse. Un poste a priori sans grand intérêt, mais qui, vu de près, s'avère une vaste impossibilité pour qui veut mener à bien sa mission.
Heureusement, Honor, n'est pas femme à se laisser abattre, malgré les regards hostiles lancés par son équipage et l'inexplicable mutisme de son second, pourtant professionnel sous d'autres juridictions, et, forte d'une maxime très la mode de nos jours, fait travailler plus pour... pour faire son boulot en épuisant les troupes.
Et elle s'en sort brillamment, tirant le meilleur de chacun, au point d'obtenir rapidement des résultats qui font parler d'elle dans les plus hautes sphères, cela malgré un certain nombre d'étrangetés observées chez les autochtones de la planète, habituellement plutôt paisibles...
Soyons honnête, il s'agit d'un excellent roman d'aventures, et d'une peinture des voyages stellaires et des batailles spatiales qui fait rêver par son réalisme (si, si, le réalisme peut faire rêver). Objectivement, j'ai trouvé de roman plutôt bon, malgré...
Malgré.
Malgré le suintement de bons sentiments et de valeurs américaines qui inonde chaque page. Au final, nombre de passages m'ont agacée au plus haut point. Honor est un personnage froid, purement professionnel, sans existence aucun en dehors d'un épisode de son passé évoqué lors de son arrivée à proximité de Méduse, et même son étrange chat sylvestre ne parvient à lui donner une réelle humanité. Et pour tout vous avouer... j'ai eu l'impression de lire un film de guerre américain tels que je les exècre, où une entité militaire agit aveuglément au nom du devoir, toujours manipulé par de sombres intérêts politiques ou financiers... Je sais que la réalité est ainsi faite. C'est sans doute pour cela que cette vision des choses me gêne autant, je lis aussi pour rêver...
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