Les trois reliques d'Orvil Fischer (T. Di Rollo)
L'apocalypse a-t-elle eu lieu? Il semblerait. Les hommes survivent sur Terre, luttant contre le froid et la soif dans un monde déchiré par une violence froide, le plus souvent gratuite mais jamais totalement inexpliquée.
Les grands-parents d'orvil Fischer sont victimes d'un tueur méthodique qui lui laisse la vie sauve, le hasard amène un médecin à le secourir et à lui rendre un bras perdu, mécanique parfaite qui s'ajuste à son corps comme s'il était sa propre chair. Remis sur pied, Orvil consacrera sa vie à chercher vengeance et devient à son tour un tueur, d'abord à lié à la protection de convois acheminant de l'eau, puis en solitaire, en justicier de l'ombre qui n'obéit qu'à ses propres lois.
La mort est omniprésente dans ce roman, mais Thanatos rencontre Eros avec Lauryanne, unique personnage féminin vivant. Les pulsions de vie et de mort s'entremèlent de plus en plus étroitement au fil des chapitres, jusqu'à la fin, qui semble ouverte mais ne peut l'être...
Toujours aucun espoir chez Di Rollo... même si l'atmosphère est moins travaillée et moins oppressante que celle de Meddik, Les trois reliques... est un roman qui fait froid dans le dos. L'avenir dépeint semble improbable (ou lointain...), mais l'humanité est bien la notre, celle d'aujourd'hui. Même si le polissage culturel n'est pas le même, la bestialité est déjà celle de notre époque.
J'ai du mal à déterminer si au final, j'aime les romans de Di Rollo. Rien ne les rend aimables a priori, entre les personnages déspérés et le monde de tout façon perdu qui les entoure... mais une chose est certaine: ce roman, à son tour, fait de l'effet et ne peut laisser indifférent... ni serein.
Les grands-parents d'orvil Fischer sont victimes d'un tueur méthodique qui lui laisse la vie sauve, le hasard amène un médecin à le secourir et à lui rendre un bras perdu, mécanique parfaite qui s'ajuste à son corps comme s'il était sa propre chair. Remis sur pied, Orvil consacrera sa vie à chercher vengeance et devient à son tour un tueur, d'abord à lié à la protection de convois acheminant de l'eau, puis en solitaire, en justicier de l'ombre qui n'obéit qu'à ses propres lois.
La mort est omniprésente dans ce roman, mais Thanatos rencontre Eros avec Lauryanne, unique personnage féminin vivant. Les pulsions de vie et de mort s'entremèlent de plus en plus étroitement au fil des chapitres, jusqu'à la fin, qui semble ouverte mais ne peut l'être...
Toujours aucun espoir chez Di Rollo... même si l'atmosphère est moins travaillée et moins oppressante que celle de Meddik, Les trois reliques... est un roman qui fait froid dans le dos. L'avenir dépeint semble improbable (ou lointain...), mais l'humanité est bien la notre, celle d'aujourd'hui. Même si le polissage culturel n'est pas le même, la bestialité est déjà celle de notre époque.
J'ai du mal à déterminer si au final, j'aime les romans de Di Rollo. Rien ne les rend aimables a priori, entre les personnages déspérés et le monde de tout façon perdu qui les entoure... mais une chose est certaine: ce roman, à son tour, fait de l'effet et ne peut laisser indifférent... ni serein.
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