La valse lente des tortues
Katherine Pancol avoue elle-même dans une interview l'envie qu'elle avait de se faire en retrouvant des personnages avec
lesquels ella avait aimé vivre.
Je crois que l'objectif est malheureusement atteint.
C'est finalement l'impression tenace que j'ai eu tout au long de la lecture de ce roman: le besoin d'un prétexte pour mettre à nouveau en scène des personnages certes sympathiques, mais qui étaient déjà à la limite de la mièvrerie dans le précédent opus. Ils ne l'avaient pas dépassé (quoi que... le recul des mois me fait douter), c'est maintenant chose faite, malgré quelques effets, peut-être à visée angoissante, qui n'ont pas grand-chose à faire là: des scènes "criminelles", d'une "violence" surprenante dans l'univers bisounours de Joséphine auquel on tait habitué.
Pour résumer: on prend la fin du roman précédent, et on essaie de voir comment les choses évoluent. Le principe bien connu d'une suite. Cohérent.
Sauf que...
Le premier roman avait de vagues relents sentimentaux, dans le plus pur réalisme de ce qui nous pourrions croiser au quotidien dans un monde merveilleux. Là.... à plusieurs reprises, j'ai clairement l'impression que Pancol cherchait elle-même où en venir, que les idées étaient là, nombreuses, et que plutôt que de choisir, elle a saupoudré: un peu de mysticisme (mais tremblotant), un peu de roman noir (mais timide, de la violence, mais mal dosée), un soupçon de réflexion de société (mais un personnage sans le sou suffit), et de l'enlisement dans le sentimentalisme...
Bref. Je suis allée au bout grâce à (à cause de ?) une nuit d'insomnie, et sans elle, je ne suis pas sûre que c'aurait été le cas.
Je crois que l'objectif est malheureusement atteint.
C'est finalement l'impression tenace que j'ai eu tout au long de la lecture de ce roman: le besoin d'un prétexte pour mettre à nouveau en scène des personnages certes sympathiques, mais qui étaient déjà à la limite de la mièvrerie dans le précédent opus. Ils ne l'avaient pas dépassé (quoi que... le recul des mois me fait douter), c'est maintenant chose faite, malgré quelques effets, peut-être à visée angoissante, qui n'ont pas grand-chose à faire là: des scènes "criminelles", d'une "violence" surprenante dans l'univers bisounours de Joséphine auquel on tait habitué.
Pour résumer: on prend la fin du roman précédent, et on essaie de voir comment les choses évoluent. Le principe bien connu d'une suite. Cohérent.
Sauf que...
Le premier roman avait de vagues relents sentimentaux, dans le plus pur réalisme de ce qui nous pourrions croiser au quotidien dans un monde merveilleux. Là.... à plusieurs reprises, j'ai clairement l'impression que Pancol cherchait elle-même où en venir, que les idées étaient là, nombreuses, et que plutôt que de choisir, elle a saupoudré: un peu de mysticisme (mais tremblotant), un peu de roman noir (mais timide, de la violence, mais mal dosée), un soupçon de réflexion de société (mais un personnage sans le sou suffit), et de l'enlisement dans le sentimentalisme...
Bref. Je suis allée au bout grâce à (à cause de ?) une nuit d'insomnie, et sans elle, je ne suis pas sûre que c'aurait été le cas.
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