Alice au pays des merveilles (Lewis Carroll, Anne Herbauts)
Préparation de la rentrée, au cas improbable où j'aurais des 6e... c'est ce que je me disais du moins en empruntant cette édition. C'est vrai, pour une
relecture, autant voir ce qu'on peut trouver en version illustrée, surtout s'il avère que des illustrations peuvent être utilisées en classe.
Est-il nécessaire, sinon possible, de résumer Alice au pays des Merveilles? On la connaît tous! Tellement bien pour ma part, que ma lecture en VO (qui doit remonter au lycée), s'était totalement amalgamée avec celle de De l'autre côté du miroir et de l'animé de Walt. Une mise à jour s'imposait réellement.
Reprenons, donc.
Alice s'ennuie avec sa soeur qui lit un livre sans dialogue ni image au bord de l'eau, quand elle voit passer le fameux lapin blanc. Elle le suit, chute vertigineuse s'ensuit, et la voilà à manger et boire diverses choses qui la font grandir et rétrécir à tour de rôle, entraînant foule de rencontres aussi improbables qu'une chenille à pipe, le Chapelier, le lièvre de Mars, la reine de coeur et le célèbre chat du Cheshire.
J'ai (re)découvert qu'ils n'étaient pas les seuls à donner l'impression d'ingérer des substances aux effets curieux. Aucun souvenir de Simon le lézard par exemple (m'enfin! le jardinier du lapin! Juré dans le procès final!), ni de la Tortue Grimace.
Par contre, des personages venus de la suite à foison m'étaient restés à l'esprit...
Une lecture nécessaire aussi dans la mesure où j'y ai posé mon regard d'adulte, ce qui était loin d'être le cas à l'époque précédente. Pour découvrir... qu'Alice est un archétype de la petite fille victorienne, propre sur elle, correcte et polie quasiment en toutes circonstances. Que nombre d'anecdotes peuvent être comprises à plusieurs niveaux (le bébé cochon, par exemple)... un ton général qui m'a fait froid dans le dos, un sorte de malaise s'est peu à peu installé pour rester.
Moralité? Maintenant que je sais que j'aurai des 6e, je sais aussi qui nous étudierons les Contes de Perrault. Pour de multiples raisons, mais surtout... parce qu'une étude approfondie d'Alice comme elle peut l'être à l'arrivée au collège, je m'en sens incapable, j'aurais besoin de m'y pencher des semaines entières, et encore, pour des étudiants...
Une remarque toutefois sur les choix de traduction (expliqués en fin de volume): le parti-pris de tout franciser m'a laissée perplexe... le choix d'une édition pour la jeunesse n'était peut-être finalement pas très pertinent.
Est-il nécessaire, sinon possible, de résumer Alice au pays des Merveilles? On la connaît tous! Tellement bien pour ma part, que ma lecture en VO (qui doit remonter au lycée), s'était totalement amalgamée avec celle de De l'autre côté du miroir et de l'animé de Walt. Une mise à jour s'imposait réellement.
Reprenons, donc.
Alice s'ennuie avec sa soeur qui lit un livre sans dialogue ni image au bord de l'eau, quand elle voit passer le fameux lapin blanc. Elle le suit, chute vertigineuse s'ensuit, et la voilà à manger et boire diverses choses qui la font grandir et rétrécir à tour de rôle, entraînant foule de rencontres aussi improbables qu'une chenille à pipe, le Chapelier, le lièvre de Mars, la reine de coeur et le célèbre chat du Cheshire.
J'ai (re)découvert qu'ils n'étaient pas les seuls à donner l'impression d'ingérer des substances aux effets curieux. Aucun souvenir de Simon le lézard par exemple (m'enfin! le jardinier du lapin! Juré dans le procès final!), ni de la Tortue Grimace.
Par contre, des personages venus de la suite à foison m'étaient restés à l'esprit...
Une lecture nécessaire aussi dans la mesure où j'y ai posé mon regard d'adulte, ce qui était loin d'être le cas à l'époque précédente. Pour découvrir... qu'Alice est un archétype de la petite fille victorienne, propre sur elle, correcte et polie quasiment en toutes circonstances. Que nombre d'anecdotes peuvent être comprises à plusieurs niveaux (le bébé cochon, par exemple)... un ton général qui m'a fait froid dans le dos, un sorte de malaise s'est peu à peu installé pour rester.
Moralité? Maintenant que je sais que j'aurai des 6e, je sais aussi qui nous étudierons les Contes de Perrault. Pour de multiples raisons, mais surtout... parce qu'une étude approfondie d'Alice comme elle peut l'être à l'arrivée au collège, je m'en sens incapable, j'aurais besoin de m'y pencher des semaines entières, et encore, pour des étudiants...
Une remarque toutefois sur les choix de traduction (expliqués en fin de volume): le parti-pris de tout franciser m'a laissée perplexe... le choix d'une édition pour la jeunesse n'était peut-être finalement pas très pertinent.
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