Les frères Karamazov (Fédor Dostoïevsky)
J'ai lu Les Frères Karamazov. Je le répète partout depuis cet après-midi, depuis le moment où j'ai tourné la dernière page et où j'ai pensé "ça y est.
J'ai lu Les Frères Karamazov". Vous imaginez à quel point j'en suis fière.
A plusieurs reprises durant cette lecture, je me suis posée la question suivante: comment, mais comment résumer pareil roman? Ce qui ne m'inquiète n'est pas l'épaisseur (891 pages en Livre de poche, dans une police douloureuse pour les myopes dont je fais partie... j'avoue que je ne félicite pas l'éditeur...), ni l'intrigue. Non. La vraie question est plutôt: mais comment retranscrire ce qui souffle à travers ce roman? Dans tous les cas, quoi qu'on puisse en dire, ce sera toujours édulcoré et largement en deça de la plume de Dostoïevsky.
Tentons tout de même. Pour résumer (attention, spoilers inside! J'ai regretté d'en savoir autant avant de lire!), Fédor Karamazoz est ce qu'on peut appeler sans hésiter un père indigne. Trois fils reconnu, deux mères différentes, et un quatrième non avoué. Les fils sont devenus des hommes et ont rejoint leur père à l'âge adulte, pour l'un d'entre eux, Dmitri, pour essayer de rentrer dans ses biens, ce que le père refuse. Le père et le fils aiment la même femme, Grouchenka, sentiment qui poussera le fils à commettre l'irréparable....
J'arrête là. J'en dirai beaucoup trop peu, de toutes manières.
Les Frères Karamazov est un roman que je ne suis pas prête d'oublier, de ceux qu'il faut lire au moins une fois dans une vie. Certes, c'est un pavé, certes, certains passages sont très exigeants (la mort du staretz Zossima, pour ne pas la citer...), mais chaque détail trouve son sens.
Et les personnages... fichtre! Ils sont vivants. Chaque caractère est si minutieusement construit que je sors de ce roman avec le sentiment incroyablement étrange de pénétrer l'esprit de plus d'un. Ma lecture m'a procuré des sensations fortes, de vraies émotions comme je n'en avais pas ressenti depuis trop longtemps, la fiction a réussi à m'indigner, m'amuser... m'émouvoir même. Jamais je n'aurais cru sentir les larmes monter à la fin, et pourtant...
La véritable émotion, voire la catharsis.
Bref, la Littérature.
A plusieurs reprises durant cette lecture, je me suis posée la question suivante: comment, mais comment résumer pareil roman? Ce qui ne m'inquiète n'est pas l'épaisseur (891 pages en Livre de poche, dans une police douloureuse pour les myopes dont je fais partie... j'avoue que je ne félicite pas l'éditeur...), ni l'intrigue. Non. La vraie question est plutôt: mais comment retranscrire ce qui souffle à travers ce roman? Dans tous les cas, quoi qu'on puisse en dire, ce sera toujours édulcoré et largement en deça de la plume de Dostoïevsky.
Tentons tout de même. Pour résumer (attention, spoilers inside! J'ai regretté d'en savoir autant avant de lire!), Fédor Karamazoz est ce qu'on peut appeler sans hésiter un père indigne. Trois fils reconnu, deux mères différentes, et un quatrième non avoué. Les fils sont devenus des hommes et ont rejoint leur père à l'âge adulte, pour l'un d'entre eux, Dmitri, pour essayer de rentrer dans ses biens, ce que le père refuse. Le père et le fils aiment la même femme, Grouchenka, sentiment qui poussera le fils à commettre l'irréparable....
J'arrête là. J'en dirai beaucoup trop peu, de toutes manières.
Les Frères Karamazov est un roman que je ne suis pas prête d'oublier, de ceux qu'il faut lire au moins une fois dans une vie. Certes, c'est un pavé, certes, certains passages sont très exigeants (la mort du staretz Zossima, pour ne pas la citer...), mais chaque détail trouve son sens.
Et les personnages... fichtre! Ils sont vivants. Chaque caractère est si minutieusement construit que je sors de ce roman avec le sentiment incroyablement étrange de pénétrer l'esprit de plus d'un. Ma lecture m'a procuré des sensations fortes, de vraies émotions comme je n'en avais pas ressenti depuis trop longtemps, la fiction a réussi à m'indigner, m'amuser... m'émouvoir même. Jamais je n'aurais cru sentir les larmes monter à la fin, et pourtant...
La véritable émotion, voire la catharsis.
Bref, la Littérature.
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