Pénombres n°1 (Fanzine)
Il y a bien longtemps que je n'ai pas parlé fanzine... et il aura fallu que le premier numéro de Pénombres s'installe quelques temps sur une
étagère avant que je ne pense à le glisser dans mon sac!
Avant toute chose, et c'est suffisamment rare chez le fanzinat pour qu'on le mentionne, précisons que c'est un bel objet. Oui, une couverture glacée, quelques pages en couleurs, une mise en page soignée où restent peu de coquilles, et rien que ça, c'est bien agréable.
Venons-en au contenu. Pour être honnête, j'ai trouvé l'ensemble assez inégal, et les premiers textes (Un sourire éclatant, Initiation), s'ils tiennent globalement la route, n'ont rien de très original et m'ont laissée sur ma faim. Le niveau monte d'un cran avec La voie du changement. Nous voilà transportés au Japon, auprès de Hiro Haraki, qui croise une étrange vieille dame et se voit plongé un bref instant dans une sorte de dimension parallèle, d'où il pose un regard nouveau sur l'horreur du monde et de ses semblables... avant de connaître une fin tragique, où la vieille n'est pas innocente. La plume y est alerte et poétique, et même si la fin a des allures attendues, elle est assez bien menée pour marquer l'esprit.
Le thème de la mort revient avec Un grain de sable dans la mécanique, où la Mort, cette fois incarnée, rencontre un motard et joue avec la peur que nous en avons. Autre texte de qualité.
La meilleure surprise de ce premier numéro est L'ensorceleuse des ruelles, une histoire aux allures volontairement enfantines, qui met face à face Marion et Marine, la première attendant désespérément qu'on vienne la chercher à la sortie de l'école tandis que l'autre, lutin sautillant quand elle ne dessine pas sur le macadam, l'invite dans un étrange jeu aux allures féeriques... avant que l'histoire ne sombre dans l'obscurité. L'auteur, Ella Witzler, n'a que 16 ans et c'est pourtant une écriture déjà très mûre qu'elle a ici. Bref, je dirais sans hésiter que la suite de ses écrits est à suivre!
Avant toute chose, et c'est suffisamment rare chez le fanzinat pour qu'on le mentionne, précisons que c'est un bel objet. Oui, une couverture glacée, quelques pages en couleurs, une mise en page soignée où restent peu de coquilles, et rien que ça, c'est bien agréable.
Venons-en au contenu. Pour être honnête, j'ai trouvé l'ensemble assez inégal, et les premiers textes (Un sourire éclatant, Initiation), s'ils tiennent globalement la route, n'ont rien de très original et m'ont laissée sur ma faim. Le niveau monte d'un cran avec La voie du changement. Nous voilà transportés au Japon, auprès de Hiro Haraki, qui croise une étrange vieille dame et se voit plongé un bref instant dans une sorte de dimension parallèle, d'où il pose un regard nouveau sur l'horreur du monde et de ses semblables... avant de connaître une fin tragique, où la vieille n'est pas innocente. La plume y est alerte et poétique, et même si la fin a des allures attendues, elle est assez bien menée pour marquer l'esprit.
Le thème de la mort revient avec Un grain de sable dans la mécanique, où la Mort, cette fois incarnée, rencontre un motard et joue avec la peur que nous en avons. Autre texte de qualité.
La meilleure surprise de ce premier numéro est L'ensorceleuse des ruelles, une histoire aux allures volontairement enfantines, qui met face à face Marion et Marine, la première attendant désespérément qu'on vienne la chercher à la sortie de l'école tandis que l'autre, lutin sautillant quand elle ne dessine pas sur le macadam, l'invite dans un étrange jeu aux allures féeriques... avant que l'histoire ne sombre dans l'obscurité. L'auteur, Ella Witzler, n'a que 16 ans et c'est pourtant une écriture déjà très mûre qu'elle a ici. Bref, je dirais sans hésiter que la suite de ses écrits est à suivre!
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