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  Journalsemilitteraire

Crépuscule d'acier

20 Octobre 2006 , Rédigé par Angua Publié dans #Lectures SFF

Quand je découvre un auteur comme Stross, j’ai l’impression de faire une nouvelle rencontre. Non, ce qu’il écrit n’est pas de l’ordre de la révélation pour moi, mais quand j’ouvre un de ses romans, j’ai l’impression de retrouver un vieil ami. Un de ceux avec lesquels on n’est pas toujours d’accord, sans que ça ait d’importance, puisque au fond, on sait que notre relation est aussi faite de coups de gueule.

 

Un ami qui peut nous surprendre, tout en restant lui-même. Dont on applaudira les réussites, qu’on consolera si ça va mal, quand bien même il nous aurait déçu…

 

C’est le moment de la déception entre Stross et moi. Crépuscule d’acier prend pied dans un futur qui n’est pas forcément lointain, où l’humanité a connu une singularité envoyant une  bonne partie de ses représentants aux quatre coins de l’univers. Leur « renaissance » et leur évolution ont été différentes, mais partout un commandement donné par une instance supérieure est là : tu n’attaqueras pas le principe de causalité… ou plus clairement, pas de voyage temporel destiné à trafiquer le présent.

 

Dans ce monde, la Nouvelle République est restée à l’âge de pierre du féminisme, dans une sorte de XIXe siècle où tout ce qui peut ressembler à la moindre forme de progrès est sévèrement punie. C’est une colonie de ce monde que choisit le Festival pour débarquer. Le Festival ? Une entité non-humaine curieuse d’informations et d’anecdotes, prête à payer ce que demanderont ceux qui sont prêts à la distraire…

 

Finalement un space op’ teinté d’espionnage et d’une gentille histoire d’amour. L’humour de Stross est bien là (ah, M.Lapin… voilà du personnage comme je les aime ! Qui n’a jamais rêvé d’un guerrier velu et moustachu muni de grandes oreilles ?),  ses explications techniques me paraissent toujours aussi obscures mais lisibles, la narration tient la route… Et une allusion à Pratchett me fait toujours plaisir (qu’on ne tente même pas de me faire croire que la malle de Rachel est sans rapport avec la fameux Bagage…). Mais bon.

 

Je continue d’attendre de pied ferme la suite des Prince-Marchands ! Cette série, c’est du bon Stross, du roman où je me dis qu’entre lui et moi ça ne peut que durer…
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