Le vent de nulle part (J.-G. Ballard)
Ballard est un nom récurrent sur certains
fora SFF, voilà longtemps que je pensais prendre le temps de m'y plonger un jour... et les hasards d'un vide-grenier particulièrement jouissif m'ont posé dans les mains Le vent de nulle
part.
Un roman catastrophe où le personnage principal n'est autre que le vent, qui souffle un peu plus fort chaque jour. Aucune zone du globe n'est épargnée, même si sa violence est plus affirmée sous certaines latitudes. Après l'incrédulité, l'homme se résigne peu à peu à la survie sous terre, sauf dans le cas d'un richissime mégalomane, Haydoon, décidé à faire face au vent dans une pyramide colossale construite à la hâte...
La narration se concentre sur quelques survivants et leurs péripéties. Bien entendu, les hasards sont souvent favorables à leur survie, mais la question de la vraisemblance ne se pose pas ici: l'intérêt du roman est vraiment dans la photographie qu'il propose de notre monde ravagé. Dans l'image des buildings effondrés, des villes balayées, des bâtiments colossaux vaincus... Ballard est parvenu à écrire des descriptions sobres mais ô combien réalistes. L'inconsistance des personnages est encore plus dommage: si les évènements et les lieux sont fascinants pour le lecteur, les personnages n'ont aucun intérêt et semblent interchangeables. De bons héros aux noms et aux attitudes qui se ressemblent et des femmes... qui me laissent penser que Ballard est profondément mysogine, car à part exciter les hommes et jouer leurs faire-valoir, elles ne servent à rien dans ce roman.
Un roman catastrophe où le personnage principal n'est autre que le vent, qui souffle un peu plus fort chaque jour. Aucune zone du globe n'est épargnée, même si sa violence est plus affirmée sous certaines latitudes. Après l'incrédulité, l'homme se résigne peu à peu à la survie sous terre, sauf dans le cas d'un richissime mégalomane, Haydoon, décidé à faire face au vent dans une pyramide colossale construite à la hâte...
La narration se concentre sur quelques survivants et leurs péripéties. Bien entendu, les hasards sont souvent favorables à leur survie, mais la question de la vraisemblance ne se pose pas ici: l'intérêt du roman est vraiment dans la photographie qu'il propose de notre monde ravagé. Dans l'image des buildings effondrés, des villes balayées, des bâtiments colossaux vaincus... Ballard est parvenu à écrire des descriptions sobres mais ô combien réalistes. L'inconsistance des personnages est encore plus dommage: si les évènements et les lieux sont fascinants pour le lecteur, les personnages n'ont aucun intérêt et semblent interchangeables. De bons héros aux noms et aux attitudes qui se ressemblent et des femmes... qui me laissent penser que Ballard est profondément mysogine, car à part exciter les hommes et jouer leurs faire-valoir, elles ne servent à rien dans ce roman.
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