Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
  Journalsemilitteraire

Et puis Paulette... (Barbara Constantine)

28 Novembre 2013 , Rédigé par Angua Publié dans #Lectures curieuses

Mauvaise pioche, très mauvaise pioche... comme je l'écrivais il n'y a pas si longtemps, j'ai de temps en temps de vagues remords à ne lire que de la SFF ou du classique. Histoire de varier, j'ai emprunté ce livre dans une bibliothèque où l'auteur viendra prochainement, faisant d'une pierre deux coups, car j'aime bien savoir un peu ce qu'on écrit les gens que j'écoute dans ces cas-là.

Misère de misère.

Nous voilà dans une France profonde (sans connotation péjorative, c'est là que j'ai grandi, mais profonde dans le sens où elle est isolée... et un peu profonde au fond du trou du monde réel), une sorte de bulle dans le temps où on se rencontre au café du village. Ferdinand, le personnage principal, se languit de ses petits enfants depuis qu'ils ont quitté la maison avec leurs parents, sa voisine Marcelline a des fuites de gaz (et des fuites dans son toit, aussi), et hop, magie de la solidarité, le voilà à lui proposer de venir vivre chez lui. Puis il y a l'âne sympa, et les petits-enfants mignons (appelons-les les Lulus, pour faire familier), et les drames de la vie (la tante Gaby meurt, une des soeurs Lumière perd la tête, un couple se sépare.)

Misère de misère (bis).

Je suis allée au bout, même si ce bouquin annoncé comme un grand moment de détente m'a profondément déprimée. Oui, déprimée, vraiment, car les seules choses que j'y ai trouvées crédibles ont bien été les événements tragiques, tandis que le reste m'a fait grincer des dents d'agacements. Je crois que s'il y avait besoin d'une nouvelle preuve, la voilà : non, je n'aime pas les personnages dégoulinants de bons sentiments. Ils sonnent faux et me donnent la gerbe.

Avec tout ça, je ne sais pas si j'irai voir l'auteur. C'est peut-être quelqu'un de passionnant, avec des tas de choses à dire sur l'écriture, mais... mais.

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
K
Ah oui... là, j'ai peur. Je l'ai dans ma pile, ce roman et j'ai aussi un peu peur du dégoulinage... du coup ,j'hésite!
Répondre
A
Pour dégouliner... ça dégouline ! A en coller aux doigts !