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  Journalsemilitteraire

Madame Gabaldon, vous êtes fourbe.

24 Février 2010 , Rédigé par Angua Publié dans #Lectures d'après Minuit

temps-des-reves.jpgOui, parfaitement, vous êtes d'une fourberie sans nom.
J'inaugurai il y a peu une catégorie dans ce blog, à savoir celle des Lectures d'Après Minuit, réservée aux trucs légers ne faisant appel à aucune forme de réflexion particulière. Je l'ouvrais même précisément avec La Croix de feu, ronchonnant, à juste titre (oui, si je râle, c'est toujours mérité), sur la fourberie du Livre de Poche cette fois, infoutu de respecter le découpage en tomes des grands formats.
(Attention, spwales inside!)

J'étais donc un peu agacée par le fait que le susmentionné découpage interrompe en plein milieu le roman, nous laissant dans un moment d'accalmie dans la vie ô combien mouvementée des héros, accalmie durant laquelle, néanmoins, Stephen Bonnet (vous savez, le vilan-laid-très-méchant-dont-on-sait-qu'il-reviendra) faisant une vague aparition au loin sous les yeux de Brianna.
Bon. J'osais caresser l'espoir que ça avance, cette affaire (voire que ça cesse, qu'on passe enfin à autre chose). On sait, depuis la centième page du premier tome, au moins, que tout va bien finir, la question est donc "Comment?"
Et bah tiens! Que nenni de réponse!
Ce 8e tome s'enlise sur le mariage de Jocasta. Ah si, une mort louche a lieu. Puis on apprend que le pauvre Duncan, déjà manchot depuis belle lurette serait impuissant. Le pauvre. On y (re)découvre pour la Nième fois à quel point Claire et Jamie sont amoureux, se trouvent désirables. Au cas où d'aucuns imaginaient encore qu'elle ait quitté le confort du XXe siècle pour le plaisir de se rouler dans les bactéries.
Bon, le mariage a lieu, la brave tante est retrouvée ligotée, le fantôme de Bonnet surgit encore, et hop, tout le monde rentre à Fraser's Ridge pour en repartir aussi sec en guerre contre les Régulateurs. Tout ça en moins de 500 pages, c'est bien parce que je n'étais pas réceptive à autre entre 1h et 2h du matin que j'ai persisté.
Et tout-à-coup, le drame.
Ne voilà-t-il pas qu'il arrive des misères à Roger. Là, à 50 pages de la fin, prisonnier, ligoté, en très mauvaise posture... Oh, je l'ai soupçonnée instantanément, la dame Gabaldon. En si peu, impossible de le sortir de là. Et je ne pouvais pas le laisser (c'est vrai quoi, j'aime bien son inadaptabilité), sentant gros comme une maison que ça ne pouvait que tourner mal pour relancer la machine. Et là, vraiment, s'en prendre au pauvre Roger qui ne fait de mal à personne, ça, c'est ultra fourbe.
Et bien oui, ça tourne mal, très mal même: Roger finit pendu.
Bon, finit jusqu'à ce qu'on le retrouve juste à temps mais dans un très sale état.
Et tout s'achève.
Sauf le tome 9 qu'il faut absolument que j'attaque au plus vite maintenant.
Pff.
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