Le Voleur de foudre - Percu Jackson, 1 (Rick Riordan)
Voilà un roman lu grâce à mes élèves, qui sont revenus de vacances un peu jour frétillants d'enthousiasme parce que "Madame! Y
a un film au cinéma, ça s'appelle Percy Jackson, et ça parle de ce qu'on fait en classe!". Bon, il s'avère que non, pas vraiment, mais comme il s'agit de littérature jeunesse fortement teintée de
mythologie et que visiblement, c'était le film du siècle, je me suis tournée vers le livre.
Allons-y donc pour résumer.
Voilà l'histoire d'un jeune garçon dont la vie n'est pas rose. Malmené chez lui par un beau-père qui le déteste, pas franchement épanoui à l'école...d'autant plus que les évènements bizarres
s'accumulent autour de lui et laissent penser qu'il n'est pas un adolescent ordinaire. Les vacances arrivent et sont l'occasion d'un séjour pareil à une bouffée d'oxygène au bord de la mer, dans
un bungalow loin de tout. Une nuit, la tempête se déchaîne et la porte s'ouvre, non sur un géant barbu, mais sur... Grover, l'ami de Percy, qui se voit maintenant pourvu d'un corps mi-humain
mi-chèvre. Il faut fuir, vite, un minotaure est aux trousses de Percy et sa mère!
Et voilà comment Percy arrive sur la colline des Sang-mêlés (tiens donc, mais n'ai-je pas déjà lu cette expression quelque part?), réservée aux enfants issues des amours des dieux et des hommes. Mais qui est donc le père de Percy? Pourquoi a-t-il l'insigne honneur d'être envoyé en mission, chose qu'attendent ses semblables depuis des années? Enfin, rassurez-vous. Il n'est pas seul. La copine intello un peu pénible mais sympa et futée l'accompagne, ainsi que le fameux Grover, maladroit mais bien sympa quand même.
Oui, ça se lit tout seul, oui, je comprends que mes 6e s'y retrouvent, mais surtout oui, ce roman, aussi agréable soit-il, donne la triste impression d'être une resucée d'Harry Potter. Hélas, la substantifique moelle de la nouveauté et de la découverte ne peut l'accompagner: il s'agit d'une bonne copie, mais d'une copie indéniable néanmoins.