Fièvre rouge (Karen Marie Moning)
Oui, bon, ok, je sais, je n'avais pas été emballée par le
premier tome. Même que j'hésitais à lire le deuxième. Et puis... si vous avez lu les précédents billets, vous le savez, ce n'est pas franchement l'éclate niveau lectures ces temps-ci.
Peut-être est-ce dû au fait que j'ai des lectures dont je ne parle pas sur ce blog qui m'occupent beaucoup et ne me réjouissent pas toujours.
Toujours est-il que puisque je lis des choses sérieusement, d'une part, je me voyais bien lire une bonne niaiserie pour reposer mon cerveau de l'autre.
Et paf! un mauvais sort, une malédiction, la lune ou que sais-je, je me suis dit que le moment était bon pour me lancer dans Fièvre Rouge.
Bon.
Il y a un avantage, en deux jours et en marge du reste, c'est plié.
Moins bon.
Ce second opus m'a pas mal agacée... (notez la
première apparition d'un souriard dans un billet de ce blog, on vit peut-être un moment historique). Oui, le personnage toujours d'une niaiserie effrayante et d'une bêtise qui fait que je ne la
trouve plus crédible dans son rôle (mais comment peut-on être si égocentrée ? et s'en sortir malgré une réflexion proche de celle de l'huître?), mais de surcroît, le style m'a sauté aux yeux. Les
répétitions. Les maladresses de construction.
Et ces derniers points me font peur, très peur. Qu'est la lecture plaisir devenue si je me la laisse polluer par ces questions?
Pourquoi s'acharner dans ce cas?
Cette question. je voudrais savoir comment ça finit. Mais si Barrons s'avère être un loup-garou, comme je le crains (merci de ne pas me spoiler en commentaire, faible comme je suis... je sens que je lirai la suite), je vais crier au scandale.