Le treizième conte (Diane Setterfield)

Et...
Bon, ce n'est pas la première fois que ça m'arrive, mais j'en suis étonnée chaque fois: je lis des commentaires réjouis, je me réjouis moi-même quand j'ai le livre entre les mains et je trépigne presque en lisant les premières pages à l'idée que je vais me régaler.
Puis l'enthousiasme retombe... c'est exactment ce qui m'est arrivé aec le Treizième conte.
Margaret Lea est née et a grandi au milieu des livres dans la boutique de son père, bouquiniste et lecteur passionné. Dès les premières pages, on comprend ce qui fait que de nombreux lecteurs se retrouvent dans la prose de Setterfield: la narratrice ne se prive pas de dire à quel point elle lit, aime lire, lit toujours, est bien installée sous sa couette pour lire, aime lire, aime les livres. Bon, ok, on est en terrain connu, et moi j'aime lire, moi aussi j'aimerais y passer ma vie, et je n'avais pas besoin qu'on insiste autant sur le sujet.
Heureusement, l'intrigue en elle-même se met en place rapidement: Margaret est invitée par Vida Winter, auteur au succès mondial, à écrire sa biographie. Son histoire vraie, celle que personne n'a jamais pu obtenir.
La voilà donc partie dans une immense maison, écouter une vieille dame qui raconte une histoire digne d'un roman.
Soyons honnête: ce roman se lit d'une traite. L'écriture est parfois un peu poussive, mais se laisse lire tranquillement. Par contre, l'histoire... je ne sais qu'en dire si ce n'est que ce n'est absolument pas ma tasse de thé. Les histoires de secret de famille, bof, bof. J'avoue que les personnages des jumelles attirent l'attention sérieusement, et que je me serais presque laissée prendre au jeu...mais seulement de loin. L'ensemble est trop réaliste, les hasards des retrouvailles trop faciles... seule la conclusion, l'explication de nombreux mystères d'Angelfield, le domaine où Vida Winter a passé son enfance arrive de manière inattendue.
Pour conclure, on ne peut pas dire que je regrette ma lecture... mais elle ne m'a pas apporté grand-chose.
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