Le Pistolero (S.King)
Encore une fois, la critique ne sera pas terrible... à croire que j'ai décidément du aml à trouver quoi me mettre sous la dent.
Ceci dit, c'est un peu vrai en ce moment. Depuis que le librairie SFF où j'avais mes habitudes a fermé, j'ai du mal à trouver de vraies bonnes lectures qui correspondent exactement à ce que
j'attends, où moment où je l'attends...
Un soir de fatigue physique et
intelectuelle (une veille de grippe très exactement), je cherchais un truc léger mais pas trop. Oui, parce que Sire Cédric, ça va une fois de temps en temps, mais je ne pouvais pas déjà retomber
si bas.
L'auteur léger qui me fait toujours du bien et que je trouve presque toujours bon, c'est Stehphen King. un peu comme Pratchett, j'y vois une valeur sûre, de confiance. Et puis, divers fora
présentent La Tour sombre comme l'apothéose de son travail, ce que l'auteur confirme dans une de ces préfaces chiantes dont il a le secret.
Et ben...
Si je m'étais attendue à ça...
Je m'attendais à un truc vaguement matiné de fantasy, avec des clins d'oeil à d'autres oeuvres. C'est le cas pour les deux.
Mais je m'attendais aussi à son style palpitant, rythmé, qui termine chaque chapitre par une chute digne des meilleurs novelistes, du mystère, des personnages simples mais clairs.... que
nenni.
Je me suis royalement fait ch... . Le Pistolero traverse un désert pour tuer l''Homme en noir. Qui? Pourquoi? Rien n'est très clair, mais la traversée du désert est là dans tous les sens du
terme. Pourtant il se passe un truc intéressant une fois de temps en temps (mais pourquoi que le petit garçon vient de notre univers à nous?), mais d'explication, point.
J'ai ressenti ce qui me gene souvent dans l'heroic fantasy: la grande question. mais bon sang, qu'est-ce que j'en ai à faire de cet univers qe je ne connais pas, sr lequel on s'acharne à me
raconter des intrigues de cours sans intérêt qui auraient tout aussi bien pu se passer ailleurs? Au moins dans un passé reconstruit ou dans un futur qui ouvre des perspectives?
Bref, je n'ai pas aimé Le Pistolero. Et pas seulement à cause de la fièvre.