A nous la belle vie (Moka)
Envie de quelque chose de léger en me couchant hier soir... je me suis donc tournée vers l'étagère jeunesse de ma bibliothèque où j'ai pioché ce roman de Moka, déniché lors d'une brocante.
Il s'agit du troisième volume des aventures de Frankie Avalon, ado qui a fraîchement atteint les seize ans, et ce roman peut être lu sans connaître les précédents.
Au début, j'ai regretté de ne pas mieux connaître l'histoire précédente. Frankie est une française expatriée avec sa famille à Seattle, elle est amoureuse du major King (père de famille veuf dont on ignore
l'âge) et fugue avec le fils de celui-ci, qui semble avoir une douzaine d'années. Les voilà partis à Las Vagas, où finalement Lawrence (le ils en question) regrette déjà leur départ et souhaite
rentrer. Seulement les aéroports sont en grève... ils se tournent alors vers le train. Dans la gare, Frankie arrache une fillette maltraitée à son beau-père qui l'oblige à voler, et les
voilà poursuivis à travers le continent... heureusement, les autres passagers du train, en plus d'une niaiserie surréaliste sont tous de leur côté.
Ce roman m'a profondément agacée. Plus jeune, j'aurais peut-être aimé, mais tout est vraiment trop gros. Oui, c'est la jeunesse, me souffleront certains... mais je persiste à penser que
ce n'est aps une raison pour prendre ses lecteurs pour des crétins sans aucune capacité critique.
Le plus gros de ma stupeur arrive tout de même à la fin. La narratrice, Frankie, a franchement tout de la sale gamine insupportable, et qu'apprend-on finalement? Que le major, militaire
réfléchi et posé est si amoureux de cette peste qu'il la demande en mariage malgré ses 16 ans...
Un grand moment de n'importe quoi.