Relire Aldébaran
Dix ans après, peut-être onze, j'ai relu Aldébaran. Peut-être avais-je déjà écrit écrit un article à son sujet à l'époque de sa découverte, qui doit se terrer quelque part sur ce blog. Dix ans après, donc, j'ai relu l'intégrale d'Aldébaran, parce que j'avais besoin de réconfort, et que je me souvenais d'avoir été emportée.
La magie a opéré à nouveau. J'y ai retrouvé la fascination pour la mantrisse, la naïveté des personnages, globalement simples et prévisibles, mais ô combien familiers.
Et surtout, j'ai compris à quel point cette œuvre m'avait nourrie, inconsciemment. Parce que les créatures me fascinent, et maintenant que je recommence à écrire, elles sont partout, dans mes textes, visibles ou en arrière-plan, et que dans le grandiose des bestioles de Léo, je retrouve une magie hypnotique à laquelle j'aspire.