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  Journalsemilitteraire

Mises à jour express...

25 Mai 2019 , Rédigé par Angua Publié dans #BD, #Lectures classiques, #Un journal semi-littéraire, #pédagogies

Le roman comique, de Scarron, m'a occupée quelques paires d'heures.

Vous vous en doutez, il entre dans la velléité annuelle d'agrégation, et l'envie fluctuante de lire des classiques. Celui-ci avait la particularité de me faire de l’œil depuis longtemps, si longtemps que j'avais oublié pour quelle raison je m'étais dit qu'il me fallait absolument le lire. En tout cas, j'avais raison, même si j'avais oublié qu'une narration savoureuse encadrait des nouvelles "de bon goût" un peu pénibles, et j'aurais aimé que l’œuvre soit terminée, histoire de savoir quel était le destin de nos comédiens. Le siècle est différent, mais le ton et la présence du narrateur m'ont rappelé Jacques le fataliste et son maître, autre classique parmi les classiques que j'adore.

La voiture d'Intisar ( Pedro Riera et Nacho Casanova ) :

Lecture inspirée par Intisar en exil, qui m'a tout autant régalée. La Bd en elle-même est accompagnée de plusieurs articles qui présentent la situation des femmes au Yémen, la consommation de khat et les tenues imposées aux femmes. L'histoire est faite de brèves, tout en humour et finesse, et, comme précédemment, il y a quelque chose de terrible dans ce que vit Intisar. Femme, elle n'a aucune liberté, et perd son travail à cause de son père et d'une rumeur ne la concernant même pas. Il lui reste sa voiture...jusqu'au jour où son père la découvre également.

Il y a quelque chose de terrible dans un tel déni de liberté, et même si je n'ai rien découvert de franchement neuf, ces images me font froid dans le dos.

L'enfant et la peur d'apprendre, de Serge Boimare. Radicalement différent, évidemment.

Cet enseignant spécialisé partage ici des réflexions et situations vécues auprès de public en grande difficulté. L'analyse psychanalytique va parfois loin et j'avoue ne pas être passionnée par le sujets, mais ses conclusions rejoignent une de mes convictions profondes : les enfants, les ados ont besoin d'histoires symboliques pour se construire et lire le monde, qu'elles soient dans la mythologie ou dans les classiques, qui doivent, à mon avis très humble, leur force à la richesse des lectures qu'elles permettent.

D'ailleurs, au rayon classique et pro, j'ai aussi relu L’île des esclaves de Marivaux. Franchement, que me suis-je fourvoyée avec Le Cid pendant toutes ses années ? Je détestais avant de l'étudier en classe, je crois que je déteste encore plus maintenant, alors que Marivaux... Waouh. Effet Molière, que j'ai étudié, ré-étudié, et ré-ré-étudié pour le re-découvrir à chaque fois.

 

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A
Oulala le retour des souvenirs :) L'île des esclaves, je crois l'avoir étudié en première ou bien en seconde. Je devrais le relire car je ne m'en souviens pas très bien.
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A
Il mérite relecture ! Je l'avais étudié avec des lycéens, il y a fort longtemps... et c'est aussi une excellente idée au collège !