Un don presque mortel (Andreas Eschbach)

Une historiette pour la jeunesse lue en une paire d'heures, où on apprend qu'Eschbach s'était essayé au récit pour la jeunesse. Historiette qui ne me dit pas comment ce roman est arrivé chez moi, mais je n'en suis plus à un mystère près dans le domaine.

L'intrigue ? Marie est seule chez elle pour une semaine, ses parents ayant gagné un voyage au soleil, et se trouve nez à nez avec un adolescent de son âge recherché par la police. Les mailles du filet se resserrent : ladite police est justement dans sa rue, après avoir passé les environs au peigne fin... Nathan décide d'enlever Marie et de la prendre en otage pour tenter d'échapper à ses poursuivants. Lesquels ne sont pas tant au service de la justice qu'on pourrait le croire : Nathan est en réalité un fugitif qui vient de passer plusieurs années dans un centre très particulier où l'on étudiait sa télékinésie...

Syndrome de Stockholm, passage obligé par la romance, allez savoir, toujours est-il que l'évolution de la situation est sans surprise : Marie et Nathan finissent par s'aimer, les vilains par les retrouver et... et était-il nécessaire d'aller plus loin ?

Pas le roman du siècle, mais cela se lit tout seul malgré une certaine déception de croiser l'auteur dans une telle facilité.