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  Journalsemilitteraire

Le voyage fantastique (Isaac Asimov)

26 Décembre 2018 , Rédigé par Angua Publié dans #ChallengeABCImaginaire2018, #Lectures SFF, #Lectures classiques

Classique si classique qu'après coup, je me demande si je ne l'avais pas déjà lu... et si classique que je me demande si les présentations sont encore nécessaires.

 

Benes, un scientifique qui change de camp en pleine guerre froide (suppose-t-on, l'information est suggérée et l'important n'est pas là), pourrait mettre fin à celle-ci mais est victime d'un attentat dès son arrivée dans l'autre camp. Heurté à la tête, il est menacé par un dangereux caillot au cerveau trop mal placé pour qu'une opération soit sûre... ça tombe bien, nous sommes dans un centre de recherches sur la miniaturisation, et il y a à portée de main un sous-marin nucléaire, et même le laser nécessaire à une intervention de l'intérieur. Une équipe est donc formée en urgence, et hop-là, voilà tout le monde réduite à quelques microns pour tenter une incroyable expérience inédite.

On parlait classique ? Le scénario l'est complétement. Les rebondissements suivent sagement le bon dosage de désespoir quand à la bonne réussite de la mission, puis de manifestation d'une volonté et d'un courage farouche de la part des protagonistes. Evidemment, un ennemi se cache dans l'équipe, mais Grant, archétype du héros américain musclé-mais-pas-que est là, et on croise même à ses côtés Cora, jeune-femme-ô-combien-courageuse-malgré-son-faible-sexe. Qui va encaisser son lot de sous-entendus tout au long du roman, mais que voulez-vous, on a dit classique, à prendre ici au sens d'"inévitable". Surtout si on se souvient qu'il s'agit d'une novélisation. Et que nous sommes dans les années 60.

Quand on fait abstraction des considérations sur l'autre camp, d'un fil narratif finalement pauvre, et du sort perpétuel de Cora, on se laisse néanmoins porter par la magie du voyage dans un corps humain... une idée qui me fait tellement rêver que j'en oublierais le reste. Dommage que tout ce qui l'entoure sente le prétexte. Où je me dis que le thème a bien dû être repris depuis, d'ailleurs, je pense à BZRK, qui m'attend sur une étagère...

Et hop, un de plus pour le challenge qui touche à sa fin :

... où je découvre que la version 2019 se prépare...

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