La forteresse perdue (Nathalie Henneberg)
Parfois, je me surprends à persister à lire des trucs, mais des trucs...
Tenez, La Forteresse perdue, par exemple. Ok, je voulais en faire une critique (et je l'ai même faite). Mais quand même. C'est un roman qui me fait me dire qu'il faut que j'apprenne à m'arrêter, qu'il y a bien assez de bons bouquins qui m'attendent, et que j'attends, pour que parfois, oui, vraiment, je puisse laisser tomber.

La Forteresse perdue, donc.
Je tenterais bien de vous le résumer, histoire de ne pas avoir pris toutes ces notes pour rien, car oui, je l'ai lue en prenant des notes. Malgré moi, j'ai décroché assez souvent pour finir par m'y forcer.
Imaginez un futur lointain, doublement lointain, puisqu'à la fois celui de 2300 et l'un de ceux qu'on pouvait imaginer il y a une soixantaine d'années. Un couple, lié à travers les mondes et les univers, une planète où les dimensions se superposent, des races extraterrestres incompréhensibles à l'homme (voire au lecteur si son cerveau décroche un quart de seconde pour cette info fondamentale dissimulée au détour d'une phrase).
Franchement, j'ai peiné. Oui, il y a un certain charme désuet dans ce roman, et oui, une imagination fertile, mais trop pour moi. Peut-être suis-je trop conditionnée à un certain type de lecture. Ce serait triste, mais c'est bien le sentiment que j'ai eu pendant toute ma lecture : ce type de roman n'est pas pour moi. Mon imagination, pire, ma suspension d'incrédulité, n'est pas calibré pour.
J'en profite tout de même pour un échange dans le challenge ABCImaginaire, vu que je n'avais pas encore d'auteur en H. ^^
