Direct de Nantes

Qu'elles ont bon goût, ces Utopiales 2018...

Particulières, car cette fois encore, j'y suis en famille, et donc à mi-temps, pour cause de garde alternée. Oui, à 4 ans, aussi curieux du monde soit-il, mon fils ne se passionne pas encore pour tables rondes et expos... dédicaces, non plus, bar, non plus, librairie... heu... je refuse de tenter. Rapport à la question des tentations, justement.

J'y suis donc ici et là, puis je n'y suis plus, puis je reviens. Ce matin, j'ai enfin assister à deux tables rondes, dont une, excusez du peu, dans son intégralité ! Celle sur les nouveaux sens du transhumanisme, passionnante, comme je m'y attendais de la part des intervenants (même si c'est à cette occasion que j'ai découvert Sarah Newton). J'ai également pu voir la fin de Convention, festival, congrès : organiser la diversité ?, sujet qui ô combien m'intéresse, et m'interroge. Bonheur suprême, passage en librairie à la clef :

 Le passage obligé.

Le malentendu : allez savoir pourquoi, en apprenant l'existence d'une anthologie jeunesse, je pensais qu'elle serait celle des Utopiales. Que nenni ! Comme on n'a pas peur de grand-chose au pays de la SF, elle existe aux côtés de la non-jeunesse !

Et Bibliomancien, de Hines. Et Toxoplasma, de Sabrina Calvo. Oui, je sais, je l'avais déjà, mais c'était un SP et je tenais à me le faire dédicacer parce que merde, rappelez-vous, "La vie est trop courte pour s'épiler la chatte."

Imaginez qu'après ça, je suis allée faire la queue avec mon fils au Muséum de la ville, qui est juste une merveille, où nous avons vu des araignées, des serpents, des os et des cailloux, et touché une météorite (entre autres). Sortir des Utopiales pour caresser une pierre venue de l'espace... je ne vous dis que ça. Et j'ai embrassé Karim Berrouka et Laurent Whale. Autant dire que ça y est, je peux mourir. Ah non, pas tout de suite, il y a NaNo.

C'est cool, quand même, les vacances.