Convention française & Eurocon Nemo, Amiens 2018

Une Convention des premières fois, alors qu'elle fut loin d'être ma première convention.

Première fois avec mon fils (3 ans et demi au compteur), et donc première en garde alternée à mi-temps. Ce genre d'événement déjà extrêmement rapide est passé deux fois plus vite.

Première convention européenne. Le temps de saluer et échanger avec les têtes connues et appréciées, d'assister à (trop peu) quelques tables rondes, de courir à la librairie acheter les titres longuement réfléchis, de tenter de suivre une TR en anglais (échec...), de s'attarder auprès d'organisateurs de conventions passées, présente et future, de... bref, si je n'avais visité la maison de Jules Verne avec une passionnée luxembourgeoise, bu un café avec un auteur suédois francophone, échangé un peu avec croate, et tenté de vendre de la SF française à un britannique (pour découvrir que mon anglais déjà médiocre était vraiment mauvais pour résumer un livre... il a compris l'enthousiasme), je me serais à peine aperçu qu'il s'agissait d'une convention européenne.

Lecteurs en quête de matière.

Et pourtant, quel bonheur de retrouver cet échantillon du monde de la SF ! Je pourrais faire un compte-rendu sérieux et détaillé, vous raconter comment je n'ai assisté qu'à des conférences où intervenait Ketty Steward, souvent avec Laurent Genefort, vous parler des envies de lecture, innombrables, avec lesquelles je suis rentrées. Vous montrer des photos de la cathédrale. Bon, il aurait fallu que je m'attarde pour la photographier, et je n'en ai vu ni l'intérieur, ni les illuminations. Par contre, j'ai gagné une bonne maitrise du Parc Saint-Pierre (on peut dire qu'Amiens une mairie qui pense aux enfants !), et appris que les grues japonaises pouvaient piquer l'innocent visiteur du zoo.

A la place, je me contenterais d'une image représentative, pour ainsi dire rituelle de retour de festival :

Trucs à ranger après lecture. Où l’œil avisé reconnaitra deux titres figurant dans la liste du ChallengeABCImaginaire2018.

Et pour conclure, la joie d'avoir vu Toxoplasma remporter un nouveau prix ! Où j'ai découvert par la même occasion que le Rosny n'était plus la grandiose statuette de Caza qui me plaisait tant, et s'est transformée en une superbe image du maître :

Photo volée chez ActuSF.