Abandons ?
Parfois, j'ai envie de lire autre chose que de la SFF. Pour me sortir de ma zone de confort, parce que je suis curieuse, ou parce que, comme là, je sors d'un bouquin que j'ai dévoré et je ne veux plus l'avoir (trop) en tête en attaquant le suivant. En ce moment, je cherche du léger, voire du drôle.
Et force est de constater que j'ai un problème avec les romans "réalistes" qui se veulent "humoristiques".
Il y a quelques semaines, j'avais abandonné ça :
Une lignée matriarcale terrorise les hommes depuis des générations et des générations pour procréer, un banquier qui ne supporte plus sa femme et encore moins son fils simule la folie pour s'en débarrasser. J'ai tenu au-delà de la moitié, mais trop, ce fut trop : trop gros, trop ennuyeux et... pas à un seul moment je n'ai souri.
Avant-hier, je me suis lancée dans celui-là :
J'ai résisté pour ne pas le refermer dès les premiers chapitres. Franchement, l'humour basé sur le supposé décalage culturel d'un personnage, certes véreux, non, ça ne m'amuse pas. J'ai persisté, pour tenter de comprendre le succès du bouquin, pour arriver à ce moment où le fakir, enfermé dans la fameuse armoire, rencontre des Soudanais embarqués avec lui vers l'Angleterre et oh, épiphanie, leur histoire le touche, lui, l'escroc, parce qu'enfin, boudiou, jamais il n'avait imaginé que le monde pouvait être si cruel. Ok, nous sommes typiquement ans le genre de livre où il faut suspendre sa crédulité, mais les bons sentiments, c'est bien quelque chose qui me dérange. Beaucoup, beaucoup.
J'avais essayé Legardinier aussi, il y a moins d'un an. J'avais fini son roman mais je suis parfaitement incapable de me souvenir de son titre. Il y avait eu Erre, aussi et Le Mystère Sherlock Holmes, où je reconnais m'être un peu amusée, mais... franchement, entre nous, j'ai du mal à y trouver mon compte.