Hervé Thiellement
Voilà plusieurs jours que je pense à cet article sans réussir à m'y mettre.
Même si les occasions de passer du temps IRL avec lui n'ont finalement pas été si nombreuses, j'en garde un souvenir fort. Il fait partie de ceux qui m'avaient accueillie à Bellaing, en 2006, lors de ma toute première convention. Je n'y connaissais strictement personne et n'avais aucune idée de ce qui m'attendait...
J'ai des souvenirs de lecture aussi, un en particulier. Enceinte de quelques semaines, lors d'un de ces passages aux urgences qui ont ponctué le début de ma grossesse, je me revois lire Le Monde de Fernando, une lecture qui m'a occupée un moment. J'avais l'esprit ailleurs, peu capable de se concentrer. Et puis... les deux romans qui ont suivi sont ici, dédicacés pour moi, mon conjoint, et mon fils, pour quand il pourra les lire. Vous savez quoi ? Nous avons l'intégrale :
Il écrivait de la SF optimiste, détendante. Il y a quelques semaines, on plaisantait sur le fait que nous avons l'intégrale de son œuvre. En plus des livres, le souvenir reste. Et me rappelle qu'il ne faut pas oublier de dire aux gens, et aux auteurs, à quel point nous les aimons de leur vivant.