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  Journalsemilitteraire

Le Monde du fleuve (Philip José Farmer)

5 Mars 2018 , Rédigé par Angua Publié dans #Lectures SFF, #Lectures classiques, #Jolies phrases

Il y a tellement,tellement, telleeeeeeeement longtemps que je voulais lire Le Monde du fleuve, classique, fondateur et Grand Ancien qui faisait partie des carences impardonnables de ma culture !

 

J'étais eu lycée, je crois, la première fois. En pleine découverte de Philip K. Dick. Et puis, on ne va pas se mentir : c'est un titre récurent quand on liste les les grands du genre. il aura fallu attendre plus de 20 ans et le ChallengeABCImaginaire2018 pour qu'enfin je m'y mette !

D'ailleurs, y a-t-il encore encore besoin de résumer ?

Un beau jour, l'intégralité de l'humanité se réveille au bord d'un fleuve. Le Fleuve. Et oui, l'intégralité : tous les hommes ayant vécu un jour sur Terre sont là, ressuscités dans un corps de la force de l'âge, au même moment. Pourquoi, comment, par qui ? Mystère. Richard Burton (oui, LE Richard Burton), resté égal à lui-même, est bien décidé à explorer ce monde pour y trouver des réponses. Dès son réveil, les premiers réflexes de survie sont là et il organise un groupe autour de lui, où se croisent un néanderthalien et un alien mort sur terre au début du XXIe siècle, Frigate, passionné d'histoire et de Burton en particulier.

J'ai trouvé aux premiers chapitres le charme naïf de la SF des années 70, comprenez par là une certaine facilité à accepter l'impossible sans trop s'interroger chez les personnages, des facultés d'adaptation bien efficaces et des relents de sexismes ambiants datés. Et j'ai gloussé comme une dinde, chacun se réveillant avec un objet surnommé graal...

"D'après mes derniers renseignements, il serait tout à fait possible que le Graal ne soit ni un vase, ni une coupe, mais... un récipient"
Bohort, Kaamelott, Livre I, ép. 18 : En forme de Graal

(pardon)

Mais ça, c'était au début. Au fil des chapitre, la magie opère, les questions se multiplient et les rencontres fascinent (Goering, Tullus Hostilius), tandis que l'humanité ressemble à celle qu'on a toujours connue. Burton finit par comprendre qu'il est un homme à part et pourrait représenter un danger pour ceux qui tirent les ficelles... et c'est avec une avidité croissante que j'ai tourné les pages, car on sent bien que des réponses se profilent, et, comme Burton, on meurt d'envie de les avoir.

Résultat : je me suis laissée embarquer comme une bleue et j'en redemande. Ça tombe bien, ma bibliothèque est plutôt fournie.

Lecture dans le cadre du ChallengeABCImaginaire2018.

 

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T
ça fait un sacré bail qu'il m'attend moi aussi, celui-là !
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A
Tu sais ce qu'il te reste à faire : n'attends plus !