Dirk Gently's holistic detective agency, saison 1 (Max Landis)
Deux sources différentes, sans concertation de leur part, m'ont conseillé cette série comme susceptible de me plaire... et vous savez quoi ? Elles avaient raison.
Le premier générique a de toute façon confirmé qu'on arrivait en terrain connu, puisque, chose que j'ignorais, le nom de Douglas Adams y apparait. Et pour cause : Dirk Gently est un personnage de sa création. Un cheval dans une salle de bains traine même quelque part sur une étagère, dans cette errance des livres jamais-lus-mais-ça-arrivera-un-jour.

Les Rowdy 3. Qui sont 4, ça va, on sait.
La série met en scène Todd, homme d'une trentaine d'années du genre à rater sa vie, incarné ici par Elijah Wood. Rien que ça... revoir le héros du plus grand film sur la randonnée de l'histoire du cinéma suffit à m'amuser. Aucun rapport, je sais. Je suis victime d'un excès de visionnage de parodies à la grande époque.

Cachés dans les buissons. On se croirait presque dans la Comté.
Bref. Le même jour, Todd perd son emploi, trouve un ticket de loterie gagnant, découvre un meurtre sanglant et inexplicable (à moins qu'un requin marteau n'ait pu se déchainer dans une chambre d'hôtel), rend visite à sa sœur atteinte d'une maladie qui provoque des hallucinations invivables, aperçoit une jeune fille disparue, et rencontre Dirk Gently. Immédiatement, celui-ci le déclare son nouvel assistant et l'embarque malgré lui dans une enquête délirante qui serait venue à eux de toute façon, puisque c'est ainsi que les choses doivent se passer.
En parallèle, nous découvrons le personnage de Bart, psychopathe indestructible totalement à côté de la plaque. Je n'ai pas ri à chacune de ses apparitions... mais presque.

"C'est gentil de m'avoir accompagnée.
- Mais tu as dit que sinon tu allais me tuer !
- Oui, mais quand même. C'est gentil."
(échantillon approximatif de mémoire incertaine)
Cette série est une succession de grand n'importe quoi, car même s'il semblerait que le scénario soit peu fidèle aux romans, rappelons que Douglas Adams était un auteur capable d'intégrer un générateur d'improbabilité dans ses romans (rappelez-vous, H2G2). Et c'est absurde, mais l'histoire suit son cours, et c'est drôle, très drôle. Jusqu'à... jusqu'à ce qu'un peu de noirceur se manifeste en fin de saison, mais je m'en voudrais de spoiler.