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  Journalsemilitteraire

La mort peut danser (Jean-Marc Ligny)

21 Juin 2014 , Rédigé par Angua Publié dans #Lectures SFF

La Mort peut danserJ'ai déjà eu l'occasion de clamer, ici ou ailleurs, l'admiration que j'ai pour les romans d'anticipation de Jean-Marc Ligny (Aqua TM, Exodes, pour ne pas se priver de les citer à nouveau).

Nous voilà dans complètement autre chose avec La mort peut danser. Il s'agit d'ailleurs de la réédition d'un roman paru dans la défunte collection Présence du fantastique, où Le Corridor de Gudule m'avait laissée sur ma faim. Cela additionné à l'opération Rock&Sf chez Folio, j'étais à la fois curieuse et inquiète, car si je sais que les liens entre SF et machine, a fortiori musique rock, sont souvent forts, je suis régulièrement frustrée par des romans à "ambiance musicale", dont 90% semblent avoir pour élément clef des morceaux dont je n'ai jamais entendu parler.

C'était le cas du groupe Dead can dance, mais, heureusement, inutile de les connaitre pour se plonger dans l'histoire de ce couple d'artistes qui quitte l'Australie pour retrouver l'Irlande natale d'Alyz et y tenter une nouvelle carrière. Malgré la vétusté et l'isolement du manoir familial où ils emménagent, Alyz est aussitôt fermement décidée à ne plus quitter cette terre et d'étranges crises d'absence la frappent de temps à autre, la laissant désorientée en des lieux chargés d'histoire... ou face au public envouté pour qui elle chantait.

L'histoire parallèle de Forgaill, banfile, i.e. poétesse aux pouvoirs magiques, qui vécut au Moyen-Âge, s'entremêle à celle d'Alyz. L'évidence s'impose rapidement au lecteur : nous voilà face à un bon vieux cas de réincarnation et ce que tout le monde identifie comme des symptômes de folie chez Alyz est bel et bien la manifestation de forces qui nous dépassent...

L'ensemble est convenu, même si on peut toujours se demander quel forme prendra la fin de ce genre d'histoire, mais c'est un roman qui se laisse lire. On est quand même face à un auteur qui sait écrire, et si l'intrigue m'a moyennement enthousiasmée, l'ambiance landes désolée et vieilles légendes, dont je ne suis pas une grande fan, lui donne un peu de saveur.

Ce que j'en retiendrai, par contre, c'est vraiment la découverte de Dead can dance et de sa musique complètement planante...

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E
Dead Can Dance, une valeure sûre :D
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