La belle fauconnière (Marion Zimmer Bradley)
A force d'entendre le nom de ce cycle, j'avais commencé à en rassembler quelques tomes d'occasion, avec des pensées comme "vaudrait mieux l'avoir en entier, au cas où la tension serait insupportable", et "bon, c'est de la fantasy, y'a pas d'urgence". Dans le grand besoin de légèreté des dernières semaines, enfin, enfin, je me suis plongée dans la Romance de Ténébreuse, en commençant par La belle fauconnière, réputé être l'un des meilleurs (oui, je suis influençable).
Jetez un oeil sur la couverture... ça, c'est de l'illustration qui déchire, quand même.
Dans cet univers aux allures médiévales, Romilly est porteuse du don familial qui lui permet de lier un contact étroit avec les animaux. La fortune des siens est assurée par les talents de dresseurs assurés par ce don, que Romilly pourrait exploiter à sa guise si seulement elle n'était pas une fille que son père destinait à une éducation décente et un mariage avantageux. La dureté de son caractère lui a déjà valu la perte d'un fils, préférant choisir lui-même sa vie plutôt que se la laisser dicter, et comme il y a décidément du caractère dans les enfants de la famille, Romilly n'est pas décidée non plus à se laisser faire.
Vous la voyez venir, l'histoire de jeune fille rebelle, au tempérament affirmé, qui s'enfuit et va réussir après avoir affronté moult dangers et rencontré des gens de valeur ? Pas de grande surprise dans la trame générale, mais assez de rebondissements et des personnages, certes souvent caricaturaux, mais attachants font que ça fonctionnent. Pour le coup, l'effet détente feuilletonesque est bien là mais je regrette, comme souvent dans ce type de roman, l'absence de franche nouveauté...