Calvin & Hobbes - L'Intégrale (Bill Watterson)
Je vous écris d'un moment très particulier. Figurez que je n'ai pas été assise à ce bureau, dans mon antre, depuis 11 jours exactement, suite à des aventures médicales qui m'ont immobilisée au plus profond de mon canapé, dont vous assistez par écran interposé à ma première sortie. Maintenant que mon corps va mieux, j'aimerais voir où en sont mes neurones, vu que je suis censée reprendre une activité normale sous peu.
Le moment semble donc idéal pour vanter, si besoin en est, les innombrables mérites de Calvin & Hobbes, dont on m'a offert l'Intégrale (oui, avec majuscule) lors de récentes réjouissances païennes.
Aaaahhh, Calvin & Hobbes. L'année dernière, j'avais entrepris d'en lire l'intégralité, à savoir ce que j'en trouverais à la Municipale ma voisine. Bien équipée d'ailleurs. A un ou deux tomes près, je crois que j'y étais. Mais cette fois, c'est chose sûre, et faite, sans même une impression de redite.
Imaginons qu'il y ait des profanes qui ignorent de quoi je parle. Calvin, c'est lui :
Très souvent acconmpagné de son tigre Hobbes (que son entourage aveugle persiste à voir comme uen peluche), Clavin est un génie de six ans au quotidien aussi profond que drôle. Et du drôle, croyez-moi, j'en ai bien besoin.
Relire cette série m'a fait du bien, mais du bien ! Cette tranche de bonheur à l'état brut est encore disponible à quelques adresses, oublions qu'elle coûte le double en français par rapport à la VO (non, mais sans déconner ?), qu'une planche est par erreur imprimée deux fois à la suite quelque part dans le 3e tome, et que la traduction, revue, a peut-être perdu en fraîcheur, l'ambiance si particulière, les bonshommes de neige psychopathes, la persévérante Miss Wormwood, les parents cyniques et résignés de Calvin rattrapent largement ces défauts.
Pour conclure, Calvin & Hobbes, c'est bon, lisez-en. Et un lien vers le blog grâce auquel j'avais découvert cette parution, et pris l'air dégagé quelques semaines à l'avances pour dire à quel point c'était une merveilleuse idée de cadeau, parce qu'il le vaut bien.
Edition du 3 février : et qui a eu le Grand Prix du festival d'Angoulème ? Hum, qui, je vous le demande ? :D