A bonne école (J.-P. Brighelli)
Plus j'avance dans mon métier, plus je me pose de questions.
Au bout d'un moment, la réaction logique était donc de fouiller un peu dans les bouquins (enfin, dans d'autres que Gérer les classes difficiles, il faut commencer à se diversifier à un moment ou un autre). A priori, je cherche des éléments très concrets pour réfléchir à ce que moi, à mon humble échelle, je peux faire pour faire entrer davantage de chose dans l'esprit de ces chers élèves, voire le cas échéant, réussir à les faire réfléchir. Jamais gagné.
A Bonne école m'apparaissait donc comme hors de mes critères, mais sa rencontre fortuite m'a intriguée. Certes, je m'attendais à lire des propositions à une échelle au-dessus de la mienne, mais, pourquoi pas?
Et....
ô que j'ai bien fait.
Suite à diverses réactions de mon entourage sur l'ancêtre ce livre, La fabrique du crétin, je m'attendais à quelque chose de très réactionnaire, de très noir envers les enseignants.
Mais non. Par rapport à l'institution, si, ça c'est indéniable... et ... fichtre. Que ça m'a fait du bien. Si ceux qui me connaissent bien ont suivi mes déboires à l'IUFM, si je savais que mon cas n'était pas isolé dans d'autres IUFM de France, lire que, finalement, les constantes affligeantes sont loi m'a fait un bien fou. Le mal-être ressenti pendant un an avait fini par être digéré, mais un léger poids devait me rester sur l'estomac, car maintenant, je suis soulagée. J'ai l'impression naïve que la Vérité a éclaté au grand jour: oui, si les profs ne sont pas compétents pour faire face à tout dès le départ, c'est parce qu'ils sont mal formés! Voire, en ce qui me concerne, déformée!
Brighelli est arrivé à point nommé en cette période où je revois de A à Z ma façon de procéder. Face à des classes ... heu... toniques, j'ai passé la semaine à reprendre de fond en comble ma façon de faire, et j'avais sans doute besoin qu'on m'aiguillonne, qu'on me rappelle que non, il n'y avait pas de honte à pousser les élèves à faire des efforts. Surtout des élèves si déconnectés du monde dans lequel ils vivent.
Il me manque toujours la formation psychiatrique pour certains cas... mais voilà mes convictions rassurées.
Au bout d'un moment, la réaction logique était donc de fouiller un peu dans les bouquins (enfin, dans d'autres que Gérer les classes difficiles, il faut commencer à se diversifier à un moment ou un autre). A priori, je cherche des éléments très concrets pour réfléchir à ce que moi, à mon humble échelle, je peux faire pour faire entrer davantage de chose dans l'esprit de ces chers élèves, voire le cas échéant, réussir à les faire réfléchir. Jamais gagné.
A Bonne école m'apparaissait donc comme hors de mes critères, mais sa rencontre fortuite m'a intriguée. Certes, je m'attendais à lire des propositions à une échelle au-dessus de la mienne, mais, pourquoi pas?
Et....
ô que j'ai bien fait.
Suite à diverses réactions de mon entourage sur l'ancêtre ce livre, La fabrique du crétin, je m'attendais à quelque chose de très réactionnaire, de très noir envers les enseignants.
Mais non. Par rapport à l'institution, si, ça c'est indéniable... et ... fichtre. Que ça m'a fait du bien. Si ceux qui me connaissent bien ont suivi mes déboires à l'IUFM, si je savais que mon cas n'était pas isolé dans d'autres IUFM de France, lire que, finalement, les constantes affligeantes sont loi m'a fait un bien fou. Le mal-être ressenti pendant un an avait fini par être digéré, mais un léger poids devait me rester sur l'estomac, car maintenant, je suis soulagée. J'ai l'impression naïve que la Vérité a éclaté au grand jour: oui, si les profs ne sont pas compétents pour faire face à tout dès le départ, c'est parce qu'ils sont mal formés! Voire, en ce qui me concerne, déformée!
Brighelli est arrivé à point nommé en cette période où je revois de A à Z ma façon de procéder. Face à des classes ... heu... toniques, j'ai passé la semaine à reprendre de fond en comble ma façon de faire, et j'avais sans doute besoin qu'on m'aiguillonne, qu'on me rappelle que non, il n'y avait pas de honte à pousser les élèves à faire des efforts. Surtout des élèves si déconnectés du monde dans lequel ils vivent.
Il me manque toujours la formation psychiatrique pour certains cas... mais voilà mes convictions rassurées.
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